Archipel des Australes

Publié le par stefandlaeti

Camille et Tayfun, nos amis de la Pension Fare Ratere à Papara,
nous déposent à l'aéroport le dimanche 26 octobre vers midi.
Nous arrivons à la Pension de Yolande à Mataura (capitale des Australes).
Nous ne sommes pas loin de l'aérodrome de l'île (25km de périmètre).
Notre chambre est à l'étage et il y a la clim mais bon, on n'est pas vraiment des adeptes!

Nous allons voir la plage qui est juste après la piste (ici, c'est la route de ceinture de l'île!).
Voici la vue que nous avons de notre terrasse à l'étage. Au premier plan, un arbuste de la famille du caféier utilisé ici pour faire une haie (comme chez nous à Papara d'ailleurs). Apparemment, il y aurait eu des planteurs de café sur Tubuai, à une époque mais c'est pas une culture facile...


Dans l'après-midi, petite balade...histoire de dire...qu'on est vraiment bien là!!  Ici, la plage de sable blanc fait pratiquement le tour de l'île (oui, une plage de 25km de long...) avec une densité de serviettes au m² proche... du zéro absolu! Vraiment un de nos endroits préférés en Polynésie.


Dommage de ne pourvoir faire du canoë (réquisionné par le Centre aéré!)!
Tant pis, on fait le tour de l'île à vélo et à pied.

L'île manque d'eau! On peut presque faire du puzzle avec les morceaux de terre au sol! On s'est chronométré, Laëtitia est vraiment la plus rapide! (Mais bon, j'avais pas bien observé l'image au départ...)


Nous décidons de faire le mont le plus haut de l'île; Mont Taita (422m, cà va!) en sachant qu'il y aurait peut être une crête à franchir. Laëtitia attend l'autorisation pour pouvoir continuer jusqu'au sommet.
C'est parti!

Stéphane ose! Il nous précise que le jeu en vaut la chandelle, vous l'aurez compris?!
Il traverse un champ rempli de goyaviers. "Attention aux nids de guêpes" disent-ils dans le guide mais heureusement pour nous, ce n'était pas la saison! Oui, avec pratiquement toujours la même température en Polynésie françaie, il y a bien deux saisons: sèche et humide!

A  Tubuai, il y a un climat mi tempéré et mi tropical et là; c'était très sec!

Le lagon est superbe avec de magnifiques îlots (motu). Le relief de l'île est très agréable; petites montagnes au centre et vallées très larges autour, d'où les cultures.

Laëtitia n'est pas déçue d'être venue jusqu'à la crête! La descente se fait doucement, quelques gouttes de pluie (dis donc, on vient de dire que c'est la sécheresse, on a vraiment du bol!!!) Et le comble, c'est que notre gourde est vide depuis un sacré moment! Vers la fin de cette journée, on ramassera un gros pamplemousse, pas trop mûr malheureusement, histoire de se désaltérer. Ca pique un peu, hein?! On croise ces belles montures...la mère est attachée, avec tout cet espace, ça me fend le coeur!

Autre balade mais toujours le même décor. Stéf semble hypnotisé par les vagues... En fait,
on vient de voir un petit aileron, juste au bord!... Eh, même pas peur!!


Stéphane exhibant fiérement la lime à ongle qui lui a permis de construire cette magnifique pirogue...
et encore, il a perdu vachement de temps à attendre que l'arbre finisse de grandir...

Pause sur un va'a (pirogue) près de l'aéroport.

Ceci n'est pas une balançoire. Enfin si, mais pas pour les enfants! Enfin si, mais pas pour qu'ils s'amusent!
On les attache là pour attirer les requins et les capturer (les requins, pas les enfants!). C'est beau les traditions!

C'est décidé, on mange là!
En fin de séjour, on se rend sur un motu, dommage il fait gris (et ça ne va pas s'arranger!)
  On voit de belles "patates" de corail et de beaux poissons.

On pique-nique sous cette bâche qui ne va pas rester sèche longtemps. On mange du poisson cru avec de la betterave de Tubuai et du taro et  on goûte à nos premiers bénitiers en salade. Un peu comme les huitres mais plus balèse. Dessert:  banane, confiture maison aux mûres et coco râpé.

Il est beau le toutou à sa mémère!
On ne rigole pas, d'après le dernier "salon de l'animal de compagnie" à Paris, l'animal à la mode en ce moment serait le Bernard-l' ermite"!).

Bye bye Tubuai, direction Raivavae.


On arrive le lundi 3  novembre sous le soleil.
Nous sommes à la pension Ataha d'Odile et Terani. Cette pension est à Vaiuru et le coin n'est pas très propice
à la baignade (déchets et vases) sinon en faisant un p'tit tour en arrivant,
on voit que l'île est bien verte et le vent est aussi au RDV. Nous sommes dans une chambre pour 4 nuits où les fenêtres donnent sur la terrasse du voisin et sur la cuisine!


Pour notre première balade, on voit une tarodière. Au sol, des feuilles de palmier sont mises pour garder l'eau aux pieds des racines et des goulottes sont faites pour irriguer les tubercules.


On se promène à vélo sur la route de ceinture et la route traversière. Laëtitia tombe dans cette dernière avec un vélo au rétro-pédalage. Elle récupère quelques bleus mais surtout une grosse frayeur!


Voici une des campagnes de sensiblilisation contre l'obésité dans les villes, il y en a aussi dans les réfectoires scolaires de Tahiti.


Il y a une très grande plage de sable blanc...l'eau y est plus fraîche que sur Tahiti.


Il s'agit de la vue côté montagne face à la mairie.


Laëtitia ré-apprend à nager!


Et Stéphane; du vélo!


On n'a pas pu enlever l'objet intrus!


Vue de la marina.


Vous voyez au loin le cadre des Australes (à gauche une sorte de presqu'île).


La route est près du lagon comme à Tubuai et aucune habitation tout du long, cela change de Tahiti!


Devinez pour quelle raison, ces bananes sont ici?!


En arrivant sur le motu privée de notre pension, lors de notre pique-nique. Nous devions d'ailleurs y dormir deux nuits mais le temps ne nous l'a pas permis.



Le motu s'appelle aussi motu piscine!



Pandanus



Trop de soleil et cela ne fait pas rires Laëtitia (ha, ha, ha!)




Endroit où l'on pique-nique et où l'on va "tremper" l'appareil photo dans sa trousse étanche pourtant!
On ne récupère qu'une photo prise dans l'eau. Sinon, on a réussi comme vous pouvez le voir à préserver la
carte mémoire photo!
Houpi!


Vue du motu. On voit la cathédrale au loin et à gauche sur le mont le plus haut; la route traversière...là,
où Laëtitia est tombée!


Suite de nos vacances sur la page de Rurutu.

Rurutu:
C'est un makatea; soulèvement de la croûte terrestre, il y a des millions d'années. L'ensemble de l'île s'est élevé au-dessus de la mer, transformant l'ancien récif frangeant en falaises côtières.
Il y a donc très peu de lagon sur cette île.
Le bord des côtes est dépourvu de maison...l'île reste très nature mais le tourisme est présent malgré tout d'août à octobre avec la venue des mégaptères Novaangliae (accompagnées ou non de leurs petits ou conjoint)!!!

Les îles australes sont le "grenier à blé" de la Polynésie française. Le taro est d'ailleurs meilleur sur ces îles,
celui de Tahiti est moins tendre et est donc plus lourd à la digestion.

Ces îles sont aussi réputées en matière artisanale. Surtout Rurutu qui jouit d'une grande réputation notamment pour la vannerie (chapeaux en pandanus ou appelés fara en vente aussi sous forme de rouleaux)
et les tifaifai (couvertures en patchwork aux coloris éclatantes).
 

Pour notre méga-court-séjour:
Nous sommes à la Pension Teautamatea, Viriamu, le jeune propriétaire est un des descendants de la dernière famille royale de Rurutu. Derrière sa propriété, le marae Tararoa de ses ancètres. Vous pouvez avoir un aperçu avec le lien mis sous ce paragraphe (pension Teautamatea).
Ils sont très charmants (couple Rurutu-anglosaxone; Hélène). Nous avons très bien mangé...produits locaux; thazar (poisson avec l'écriture à vérifier!), taro, banane fris, desserts et confitures faits maison plus le café des Australes, oui SVP!


link

On fait une balade autour de pension le premier jour (le jour d'arrivée, un jour entier et la demi-journée avant le retour à 15h le dimanche avant la reprise). On va voir la grotte de Mitterrand (nommée ainsi depuis son passage en 1990), elle s'appelle en fait; Ana'aeo.



On peut la voir du haut de la falaise aussi mais on ne monte pas jusque là!
Nous n'avons pas le temps de tout faire! Sinon, on devrait admirer cà!


On décide de faire le tour de l'île à pied, cela fait 36km. On fait environ 30 km lorsqu'on est pris en stop
(sans lever le pouce, en plus!).


On voit des plages de ce type sur la moitié de l'île environ. On a la même en face de la pension...avec peu de "petates" et de vases ou d'écumes. On est "fiu"le dimanche et c'est farniente sur celle-ci. Les bords de plage sont abrités de aito (arbre de fer = pins), de palmiers avec tiare, pandanus et yucca.

 


On pique-nique sur la plage de la photo ci-dessous mais avec un ciel bleu!



Autre paysage du centre de l'île lorsqu'on fait la traversière.


On voit le makatea (récif ancien de corail) au centre et bien sûr au premier plan des cultures entourées de ...
on ne vous fait pas de dessin: palmiers bien sûr!.


On a la vue suivante du haut de la pension, il paraît! Nous avons vu un semblant de ce tableau, en voiture sur 6km environ, la plage d'Avera.  Au fait, l'île de Rurutu ressemble à l'Afrique...à voir dans la page "cartes des îles en Polynésie française", et Avera est au Gabon...Qui nous propose la même comparaison avec Avera et Moerai (communes ou villages de Rurutu) en Afrique?


On ne s'arrête pas à Moerai alors que c'est d'après nous le coin le plus beau de l'île...
on est en voiture, on ne peut pas choisir tout ce qu'on veut dans la vie!

Et on plus, on va se plaindre?! Il n'y a pas de quoi!


On garde un très bon souvenir de cette île où nous sommes restés très peu de temps. Allons-nous y retourner?
Si, oui, seul?! On aimeriat bien emmener nos amis et/ou notre famille!













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